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Ne cherchez pas le mot « délivrabilité » dans le dictionnaire, vous ne le trouverez pas. Aucun organisme officiel n’a encore établit une définition stricte mais on peut tenter une approche explicative de ce qu’est la délivrabilité et, surtout, ses enjeux. Cette délivrabilité peut grossièrement se résumer par le fait qu’un email que vous envoyez arrive dans la boîte de réception de votre destinataire. Dans ce cas, cet email aura donc bien été « délivré ». Or, c’est de moins en moins le cas. En effet, selon une étude de « Return Path« ,  leader mondial de la veille appliquée à la messagerie électronique, 25% des emails légitimes n’arrivent pas à destination ! (soit 1 email sur 4).

Pourtant, dès que l’on parle d’emailing, ce terme de délivrabilité est et doit être omniprésent. Il est donc primordial de s’y intéresser.

Le mot « délivrabilité » est absent des dictionnaires et aucun organisme officiel ne l’a encore défini. C’est la porte ouverte aux abus, car dès qu’il est question d’emailing, ce terme est omniprésent. Avec des promesses vides de sens, du type : « 99% de délivrabilité garantie ». Derrière ces formules clinquantes et faites pour vendre, il n’y a pourtant rien de tangible. On le constate dès que l’on creuse un petit peu. Voyons cela en détail.

Rappelons ici que si votre email arrive dans le dossier « spam » ou « courrier indésirable », cela veut que votre délivrabilité sur cet envoi est nulle !

[label style= »success »]Autre cas de figure :[/label][note color= »#fbf3d0″]J’ai une adresse perso toto@toto.com et j’envoie, via mon autorepondeur un envoi sur une liste de 100 personnes. L’une d’entre elle, dont l’adresse est une adresse email gratuite du style toto@hotmail.fr ou toto@gmail.com. Cette personne m’écrit pour me dire qu’elle consulte ses emails par Outlook et que mon email est arrivé avec la mention [SPAM] juste avant le début de l’objet du message. Cette personne, qui a donc bien reçu mon email dans sa boîte de réception risque quand même dans un réflexe de supprimer mon message car il verra tout de suite le mot [SPAM] dans mon sujet de message. [/note]

Vous devez donc apprendre les règles élémentaires pour assurer vous-même une bonne délivrabilité et SG Autorépondeur va poursuivre ses efforts pour vous y aider !

Cet exemple, je vous l’accorde va loin dans la variété des cas de figures qui peuvent exister. Heureusement, ce n’est pas la majorité. Par contre, la délivrabilité devient un sujet auquel il faut vraiment donner de l’importance quand on découvre, par un simple coup d’oeil sur le site de Return Path que 25% des emails légitimes n’arrivent pas à destination !

Là, ça devient un gros problème, et pas seulement pour l’expéditeur et sa réputation (ET la réputation du serveur d’envoi). Cela peut aussi beaucoup gêner le destinataire. Par exemple, il m’est arrivé de manquer un évènement auquel j’ai pourtant souhaité participer à cause d’une invitation passée en spam. Et je ne parle pas des cas de « confirmation de commande » ou « d’inscription » que l’on peut ainsi manquer.

Ces problèmes (et donc la délivrabilité) sont devenus aujourd’hui un point important à prendre en compte dans le développement d’une entreprise.

Il faut savoir que durant les 20 dernières années, la proportion de spam dans les envois d’emails, qui était de 5%, est passée aujourd’hui à 60% en France, 90% en Espagne, 70% aux Etats-Unis et jusqu’à 97% pour l’Afrique Centrale. (Source : TrendMicro).

  • Première conséquence directe : l’explosion des envois d’emails (Planetoscope nous apprend ainsi que ce sont pas loin de 107 milliards d’emails qui sont envoyés par an).
  • Deuxième conséquence (logique) : les Fournisseurs d’Accès à Internet (FAI) se devaient de réagir et ont mis en place des règles de filtrages, de plus en plus drastiques.

C’est de là que vient cette multiplication d’emails non-reçus, y compris pour des messages pourtant légitimes. C’est ce contexte qui a donné lieu à ce concept et à ce terme de délivrabilité.

La délivrabilité qu’est-ce au juste ?

Ce mot nous vient de l’anglais : delivrability. Une recherche Google sur ce terme renvoie plus d’un million de réponses. Pourtant, il est quasi-impossible de trouver une unique définition officielle. C’est pourtant un gros souci, notamment lors du choix d’une solution d’emailing telle que Sg-Autorépondeur.com.

Pourtant, ce n’est pas faute de lancer différentes pistes de réflexion sur une définition ‘officielle’.

Au sein de la Fédération internationale des associations de marketing direct, ce sont 23 associations professionnelles de marketing direct provenant des cinq continents qui sont à l’origine de cette fédération qui tente d’établir les bases d’une définition. De même que la très influente DMA américaine (Direct Marketing Association) et son projet d’Email Experience Council (EEC).

Avant d’établir une vraie définition, le but premier consistait à s’entendre sur les mêmes modes de calcul de certains critères de base, tels que les taux de clics ou d’ouverture. En 2010, l’EEC a bien remis un volumineux rapport mais, bizarrement, le terme même de délivrabilité a été laissé de côté.

Attention toutefois…

A défaut de définir ce qu’est et ce que représente le terme délivrabilité, il serait judicieux de noter ce que ne regroupe pas ce terme.

En effet, la plupart des personnes, quand elles parlent de « taux de délivrabilité » parlent réellement du taux d’emails « effectivement délivrés » ! Mais qu’est-ce qu’un email délivré si ce n’est un email « accepté ». Donc notre taux de délivrabilité serait la proposition d’emails « acceptés ». Les FAI considèrent souvent un email comme délivré à partir du moment où ces envois ne provoquent pas de ‘bounces’ (d’erreurs). Pour reprendre notre exemple de publicité mensongère (99% de délivrabilité) ne signifie en réalité que le fait que 99% des emails envoyés ont été acceptés par le serveur du destinataire !

Reconnaissez que cela ne peut être une définition arrêtée étant donné qu’elle ne permet pas de savoir si le message a été bien placé dans la boîte de réception et encore moins de savoir si la mention [SPAM] a été ou non rajoutée au début du sujet du message.

Par ailleurs, certains prennent en compte le fameux IPR (Inbox Placement rate) pour établir un taux de délivrabilité. il s’agit d’un indicateur qui est mesuré sur des listes-témoins et, du coup, ne peut être considéré comme fiable. Il ne s’agit là, dans le meilleur des cas, que d’une probabilité que vos messages atteignent la boîte de réception du destinataire. Enfin, bien que très puissant, cet outil est onéreux et assez complexe à obtenir.

Il est, vous le comprendrez, important de ne pas aborder le terme délivrabilité comme un simple indicateur mais bien comme un objectif qualitatif à atteindre, comme par exemple la capacité d’un email à atteindre la boîte de réception du destinataires sans être affecté du terme SPAM dans l’objet.

[heading style= »modern-1-dark » size= »18″]Conclusion[/heading]

La délivrabilité, telle que nous venons de la présenter ne peut être uniquement être définie par le nombre d’emails délivrés ou à un quelconque IPR. En marketing et en général, un objectif n’est pas la somme des outils utilisés pour l’atteindre. Les tendances changeant à grande vitesse et la croissance du volume d’emails envoyés étant assez exponentielle, uniquement vos propres recherches et un bon prestataire soucieux de ces aspects vous permettra d’optimiser votre délivrabilité. Cette veille technologique est un axe de recherche fondamental chez SG Autorepondeur.

Comments (5s)

  • Bonjour Sébastien,

    En toile de fond de cet article, j’ai un peu l’impression qu’il y a aussi une réaction vis-à-vis d’un article et d’une vidéo qui comparaient « Aweber vs SGautorepondeur » dans laquelle je comparais les avantages et le inconvénients des 2 autorépondeurs…

    Je voulais simplement dire que j’étais assez conscient de la difficulté qu’il y avait à cerner la notion de délivrabilité et que j’avais bien remarqué que vous faisiez de grands efforts chez SG autorépondeur pour optimiser la délivrabilité.

    C’est d’ailleurs un point auquel j’ai fait allusion dans ladite vidéo. Il aurait peut-être fallu rajouter que pour mieux appréhender la notion de délivrabilité, il valait bien mieux choisir de se fier à SG Autorépondeur… 🙂

    A bientôt,

    Didier

    • Bonjour Didier. Cet article était déjà en réserve dans nos brouillons et sa publication était planifiée. Il est vrai que j’ai laissé un commentaire sous votre vidéo qui part d’une idée très intéressante puisque les comparatifs d’autorépondeur sont aujourd’hui assez incomplet ou basés sur des émotions (ou intérêts).

  • Enfin une explication claire …
    Bravo

  • Bonjour à toutes et à tous,

    Comme j’ai pu déjà l’exprimer dans un autre commentaire, je pense avoir testé à peu près tous les services d’envoi de mailing aussi bien des gratuits que des payants.

    Il y a 2 ans je me suis rendu compte que le taux de « délivrabilité » avec les mêmes listes de prospect variait énormément d’un service d’envoi à un autre.

    Une chose est sûre, c’est que pour nous sg-autorépondeur est de loin le service ou j’obtiens le plus de « délivrabilité ».
    Merci pour tous les efforts que vous faites.

    À force de m’intéresser à la question, d’année en année j’ai fini par intégrer des ruses et des astuces qui me permettent d’augmenter sensiblement l’ouverture de mes emails.

    Par exemple, malgré l’envoi une fois par semaine durant plus d’un an de Newsletters, je lance de temps en temps disons, une Newsletters manuellement pour annoncer soit un article soit une nouvelle vidéo gratuite.
    Ceci à un double but :
    Maintenir l’attention de mes prospects.
    M’assurer que ceux qui ont déjà terminé tout le cycle de réception des emails sont toujours valides ce qui me permettra le moment venu de pouvoir continuer à utiliser leur adresse email.
    note : Cette idée de proposer de temps à autre un article gratuit a déjà été soulignée par certains utilisateurs de ce blog.

    Suggestion au passage : J’en profite, pour souligner que ce blog a beaucoup de tenue et que certains « posts » mériteraient d’être repris soient dans le cadre d’un FAQ soient dans le cadre d’un PDF.

    D’ailleurs, sur mon site ou devrai-je dire sur notre site, nous nous servons des contenus des blogs et du forum. Nous extrayons les « posts » les plus pertinents pour les mettre en valeur sous une autre forme qui sera consultable d’une façon bien plus directe par nos visiteurs.

    • Bonjour et merci Kévin pour votre participation active sur notre blog. Nous avons effectivement prévu de réutiliser certains posts sous d’autres formes.

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