Chers amis nous venons aujourd’hui vers vous avec ce thème de la transformation.
Vous cherchez à transformer votre monde à toute hâte en attendant le pire. Autrement dit, vous prenez conscience de vos atteintes à votre environnement et cherchez au plus vite à redresser la barre.
Nous voulons vous dire que votre environnement et vous n’êtes pas deux choses distinctes, comme un oiseau et sa branche.
Vous êtes entièrement unifiés à la nature, la nature est vous comme toute autre chose sur cette planète. Donc il n’est pas simplement question de transformer votre manière d’habiter le monde, c’est bien de votre transformation à vous dont il s’agit.
La destruction au milieu, aux plantes et animaux, est comme une atteinte à votre corps même.
Nous vous proposons de réinventer votre rapport à vous-mêmes et non de réinventer votre rapport à votre environnement.
Vous vous voyez comme des êtres peuplant le monde, mais vous êtes ce monde et ce monde est vous. L’unité du vivant est ce que vous devez retrouver en vous.
Vous retrouverez cette unité avec la nature environnante et tous les êtres, et vous retrouverez votre unité entre vous, en reconsidérant, depuis l’intérieur, depuis votre rapport à ce que vous êtes, votre propre expérience de vous.
Il n’est pas question ici d’acquérir une nouvelle conception ou idée des choses mais de faire de vous-même une expérience radicalement différente.
Votre respiration est celle de la terre. La respiration de l’océan est la vôtre. Une blessure à votre ami ou à votre ennemi est votre blessure. Cela est un fait, pas une idée. Vous devez cheminer à l’expérimenter comme une évidence interne.
Comme vous combattez sans cesse à maîtriser vos conditions de vie, acquérir de l’argent ou des objets, de la nourriture, respirer de l’air, vous engager entre vous dans diverses joutes, vous voyez l’extérieur et vous voyez vous, mais vous ne voyez pas l’unité de cela.
Nous souhaitons vous y aider.
Nous-mêmes, à une plus grande échelle, celle de l’univers, ne nous expérimentons pas « autres » ni loin de vous, nous nous expérimentons comme partie du tout qui ne fait qu’un de la vie. Encore une fois, nul concept à cet endroit, c’est notre expérience aussi tangible que peut l’être pour vous de prendre une pierre dans la main, ou de vous caresser la joue, ou d’entendre votre voix, ou de sentir la chaleur du soleil sur votre peau, ou bien le contact de l’eau. Nous sommes en contact-un avec toute chose, comme goûtes d’un océan sans rives.
Pour entrevoir cela, prenez votre respiration autrement : ne puisez plus dans l’externe ce qui vous est nécessaire pour vivre mais soyez ce processus interne à la vie qu’est un transfert de molécules entre la vie et la vie. La vie-air et la vie-homme.
Buvez autrement, non pas comme l’acquisition d’une eau nécessaire à un fonctionnement technique du corps mais l’échange entre deux organes joints, la circulation interne, l’amour circulant naturellement entre deux cellules intimement liées et indissociables.
Lorsque vous rencontrez une autre personne, une plante, un animal, fut-il un moustique, et indépendamment de la relation que vous aurez, connaissez que ces deux entités apparemment distinctes ne sont que la vie et la vie, se faisant face à elle-même.
Car vous ne tenez nullement votre vie du fonctionnement de votre corps, la vie existe et elle prend formes mouvantes et réinventées, et toutes unifiées en leur nature : seule est la vie.
Si vous pouvez puiser en vous cette expérience d’unité, vous vous simplifierez immédiatement relations, projets, et le futur ne vous paraîtra plus lié à la transformation externe mais la résultante d’un fonctionnement endogène en lequel vous communiez.
Donc ce dont le monde a besoin, il se le fournit à lui-même, et cette transformation dans votre expérience de vous que nous vous invitons à opérer, cela n’est que parole que la vie-nous fournit à la vie-vous et qui permettra que la vie-planette-terre rééquilibre son fonctionnement.
Il n’y a pas l’homme agressant son milieu de vie, il y a la vie produisant localement un déséquilibre, et se déséquilibre se résorbera immanquablement d’une manière ou d’une autre.
Nous vous suggérons cette manière là.
Vos amis d’ici et de là-bas qui ne font qu’un. |