Cessez d’errer

28 octobre 2019 - Messages aux peuples de la Terre, par vos alliés galactiques​​​​​​​

Chers amis nous prenons la parole en ce jour pour vous annoncer une terrible nouvelle : toutes vos pensées sont vaines.

Vous placez au sommet de la pyramide de l’intelligence et de l’Humanité le fait même de penser. Vous avancez de pensée en pensée vers un futur meilleur de l’Humanité. Vous pensez ce que vous êtes puis vivez une vie conforme à cette pensée, c’est à dire littéralement mise à cette forme. Vos pensées s’entrechoquent les unes face aux autres, et identifiés que vous êtes à ces formes vous vous choquez les uns aux autres.

Laissez de côté la pensée.

Cela signifie discernez que vous n’êtes pas cela : que vous êtes et que, par ailleurs, vous marchez, mangez, pissez et pensez. Fonctions utiles pour chacunes, simples fonctions. Vous-vous liez pieds et poings à une de vos fonctions érigées en « moi-même ». Je suis ma pensée. Je suis la pensée de mon époque, de mon pays, nation, région, groupe politique ou religieux, de ma famille biologique, de tel ou tel groupe bâti par identité de pensée.

Quelle vie pour vous hors de la pensée ? La vie. Un rapport franc, direct, frais, sans cesse renaquît en lui-même, avec la vie. Vous ne savez jamais : Qui vous êtes, ce que vous êtes, ce que vous faites là, à quel groupe vous appartenez, ce qu’il convient de faire, ce qu’il convient de ne pas faire, la bonne ou la mauvaise attitude, ni but ni moyen de les atteindre, ni peur ni moyen de les contraindre. La vie. Ce que vous êtes.

De cette perte d’un lien direct à vous-mêmes vous êtes tombés dans un lien indirect à vous-mêmes. Vous êtes en lien avec votre idée de vous-mêmes et elle vous dirige. Vous errez au gré de l’évolution de cette idée de vous-mêmes.

Cette époque prend fin. Trop d’errance et de dégâts. Trop de promesses non tenues.

Maintenant : nulle promesse, nul résultat, nulle amélioration : place à vous, tels que vous êtes.

Immédiatement à cette pensée quelque chose en vous se rebelle car il faut bien s’organiser, se protéger, ne pas se laisser faire, bâtir des systèmes qui fonctionnent, assurer sa survie, se chauffer pour l’hivers, faire face aux grands défis.

Bof.

Cela ne nous convainc pas.

Cela vous épuise et vous perd.

Retrouvez le chemin de vous-mêmes > en quittant cette tentative de contrôle > en quittant cette peur de l’existence qui vous fait interposer la pensée entre la vie et vous.

La vie franco. Nul interstice entre ce qui se passe, ce qui est, ce qui arrive, le présent franc et sans cesse renouvelé - et vous. Donc nulle protection possible puisque le contact est immédiat. Pas le temps de se retourner : ce qui est est déjà. Nulle préparation du geste ou de la parole : ce qui est est immédiatement. Nulle façon de vous saisir de la balle à distance par la raquette de la pensée et de la renvoyer au loin si cela ne vous convient pas, la balle est en permanence impactante en vous, sans cesse, vous ne pouvez rien faire ni concevoir pour vous en prémunir, l’étudier avant usage, l’améliorer.

Quelle formidable arrogance et ignorance de vous-mêmes vous a t-il fallu pour croire que vous pourriez améliorer la nature et votre propre nature.

Cessez d’errer, ne sachez désormais plus rien.

Vos amis impatients de vous revoir.

" Vous marchez, mangez, pissez et pensez

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